La Fibre Optique en question

Vous souhaitez faire évoluer un système de vidéosurveillance analogique vers une solution de vidéosurveillance tout IP. Pour cela, vous allez d'une part, installer des caméras IP pour les nouvelles extensions et d'autre part, intervenir sur les caméras déjà en place. Pour les caméras existantes il va falloir faire un choix entre :

- encoder le signal de vos anciennes caméras grâce à un encodeur IP,

- ou bien remplacer les caméras analogiques par des caméras IP.

En ce qui concerne le transport du signal IP, trois cas de figure se présentent (par simplification les réseaux non filaires ne seront pas abordés) :

- votre réseau de vidéosurveillance communique via un réseau 100% fibre optique,

- votre réseau de vidéosurveillance communique via des câbles coaxiaux,

- votre réseau comprend à la fois des liaisons cuivre et des liaisons fibre optique.

1- Vidéosurveillance IP sur fibre optique

Ici, nous avons un cas assez classique, puisqu'il nous faut transporter un signal IP sur fibre optique. Il faudra changer les interfaces optiques ; les émetteur et récepteur fibre optique déjà en place pour vos vidéos analogiques sont à mettre de coté (ils peuvent toujours servir pour une autre installation)..

Ici pas besoin de tirer de nouveaux câbles, on peut très bien utiliser le reseau fibre existant s'il est en bon état bien évidemment.

Les produits sont plutôt bien connus (voir page gamme UTC de notre site vitrine --> ici) :

- convertisseur de média 10/100Base Tx vers 100Base FX

- switch IP avec port fibre (multimode ou monomode), intégré ou optionnel (SFP à rajouter sur votre produit).

En général, on ne devrait pas avoir trop de problèmes liés aux distances (sauf si vous avez besoin de dépasser les 100Mbps).

2- Vidéosurveillance IP sur cuivre (paires torsadées et câble coaxial)

A la base, votre vidéosurveillance analogique circulait sur un réseau de câble coaxial. Maintenant que vous êtes passé en IP, vous avez besoin de tirer des câble de type catégorie 5 ou supérieur, avec une longueur maxi de 100 mètres (vrai pour le 10Base T, le 100Base T et le 1000Base T).

La problématique est double :

* retirer des câbles Cat 5 ou supérieur, pour les courtes distances (moins de 100m),

* tirer une fibre optique pour les plus longues distances ou rajouter un switch pour répéter le signal IP.

le réseau coaxial déjà en place ne sert plus à rien, comme c'est dommage !

Heureusement, il existe quand même un moyen de mettre à profit ce réseau coaxial, grâce à la technologie VDSL2 (Very hight bit rate DSL). On peut faire circuler un signal VDSL2 sur un coax. Nous avons juste besoin d'un "encodeur / décodeur" VDSL2 pour cela.

Cette nouvelle utilisation du réseau coaxial va permettre d'éviter le coût d'un nouveau  tirage de câble Cat 5 et d'aller au delà des 100 mètres.

En effet, ces produits permettent le transport d'un débit d'une quinzaine de méga jusqu'à 3 km (50 ou 75 Ohms).Ils ont été installés et épprouvés sur les réseaux Coax existants de la SNCF et de la RATP.

UTC Fire & Security, propose ce type de produit avec des versions rackables et des versions PoE (IEEE802.3af) :

- MCR200-1T/1CX (version rackable dans un chassis MCR-R15)

- MC251-4T/1CXT (version 4 ports 100Base T)

- MC251 -4P/1CXT (version 4 ports PoE 100Base T)

Comme je pense que la meilleure synthèse, reste le synoptique, je vous propose celui-ci :

J'espère que ce petit article vous a été utile. Bien sur il est volontairement très simplifié et pas du tout exhaustif, pardon à ceux qui sont resté sur leur faim... Je voulais juste vous montrer que l'on peut utiliser quand même le réseau coaxial existant même si on a dit adieu à l'analogique, ce sera moins grave pour la planète, non ?

A très bientôt,

OFNITCENNOC